Nos travaux
Pour la réflexion et nos travaux passés qui ont conduit à l’ouvrage (REPUBLIQUE et RELIGIONS des valeurs communes pour une fraternité partagée), il est rappelé que le constat de convergence des valeurs des religions abrahamiques avec celles de la République résulte d’analyses de données, celles de la République (ses constitutions et la DDHC), celles des religions (leurs textes fondateurs et leurs textes respectifs qui les éclairent pour une lecture au temps présent). A partir des donnés de la République, 18 valeurs pour le vécu (la Liberté, l’Egalité et la Fraternité) ont été identifiées. C’est la présence d’équivalents de ces valeurs dans les données des religions qui a établi ce constat.
La voie qui est donc apparue comme ouvrant des possibilités de faire connaître cette convergence de valeurs et de progresser dans l’appropriation des valeurs de la République est de s’appuyer sur des moments où on parle de valeurs, les défend, les promeut… tant pour la République que pour les religions.
Il s’agit des journées et fêtes civiles, des fêtes religieuses, des rites civils ou républicains et des rites religieux. D’autant plus qu’il est reconnu que, depuis l’origine de l’humanité, les rites ont toujours été essentiels pour faire société et que les fêtes de par leur caractère répétitif y contribuent également.
Il s’agit du champ de l’éducation ou plus exactement de la co-éducation par les enseignants et parents.
Et il s’agit enfin du champ de la communication et des médias, qu’il s’applique ou nom aux deux champs ci-dessus.
La réflexion et les travaux pour exploiter cette voie multiple au bénéfice de l’appropriation des valeurs et de la connaissance de leur convergence, ne pouvaient se faire uniquement en en considérant les différents éléments dans le temps présent. Il fallait aussi s’interroger sur les conséquences passées et à venir, des évolutions de la société sur la pertinence de ces vecteurs. Nous avons choisi de mener cette analyse sur les 50 dernières années.
On relève ainsi pour les rites de passages :
- la division par deux du nombre de mariages civils et de beaucoup plus pour les mariages religieux (et corrélativement les baptêmes), la multiplication des unions libres et le développement des PACS qui ont réduit le rôle des rites correspondants dans la diffusion des valeurs auprès de la société
- l’augmentation du nombre de divorce et autres modalités de séparation des couples nuit grandement à l’efficacité de la co-éducation.
Et dans le champ de l’éducation, la distanciation grandissante entre enseignants et parents, nuit aussi à l’efficacité de la co-éducation.
Ou encore les migrations, même si la croissance effective en est limitée, l’évolution de leurs origines demande sur le plan des rites de nationalité mais aussi de citoyenneté une attention plus grande.
Ainsi NOS PROPOSITIONS D’ACTIONS SONT
Pour aux fêtes civiles et religieuses, leurs analyses comparatives relatives à la diffusion des valeurs ont conduit à plusieurs constats de convergence, dont à un seul, mais très significatif, est susceptible d’être explicité. Il s’agit de Relier quatre évènements/textes fondateur avec leurs célébrations, un pour la République : la DDHC du 26 août avec la Fête nationale et un pour chacune des trois religions : Le don de la Torah avec Chavouot pour le Judaïsme, la Descente de l’Esprit Saint avec la Pentecôte pour le Christianisme, la Révélation du Coran avec Laylat al qadr pour l’Islam. . Cette convergence d’origine, à la base de la convergence constatée à ce jour, concerne la libération de l’homme et sa responsabilisation pour le bien de l’humanité. L’exploiter se situe principalement dans le champ de l’éducation dans les institutions républicaines et les institutions religieuses ainsi que dans les médias.
Quant aux évolutions de la famille elles conduisent à deux propositions d’action :
- Instaurer la cérémonie de création de la famille parentale à l’occasion de la première naissance (ou adoption) hors mariage, d’une filiation donnée qui conduit à la délivrance du Livret de famille
- Déployer le parrainage civil à partir du rite existant de baptême civil, notamment pour que les parrains ou marraines puissent pallier aux très nombreux éloignements d’un parent pour des enfants mineurs suite aux multiplications de séparations.
Quant aux évolutions de l’enseignement et de la relation parents/enseignants elles conduisent :
- Instaurer un cérémonie républicaine de rentrée scolaire, située dans le champ de la co-éducation,
- pour transmettre, progresser dans les exigences de citoyenneté et de caractère laïque, à Développer une formation au Caractère laïque de la République et d’enseignement du fait religieux au temps présent, dans le cadre d’une discipline spécifique dans les écoles et collèges.
Quant aux évolutions des migrations et aux problèmes de reconnaissance immédiate des nouveaux français ainsi qu’à celui de l’absentéisme dans ces rites, à savoir la « Cérémonie d’accueil dans la citoyenneté française (cérémonie de naturalisation) » et la « Cérémonie de citoyenneté et de remise des cartes électorales » cet ensemble conduit à deux actions :
- Amendements des cérémonies de citoyenneté et de naturalisation,
- Révisions des contenus des cérémonies.
Au-delà de ces propositions d’actions, pour le caractère laïque de la République qui les sous-tend toutes, les réflexions du CLUB-ECEF se traduisent par un document de référence, presque une action par ce qu’il propose :