Les évolutions de la famille conduisent à deux propositions d’action :
- Instaurer la cérémonie de création de la famille parentale à l’occasion de la première naissance (ou adoption) hors mariage, d’une filiation donnée. Elle permet de transmettre aux membres de la filiation les messages de responsabilités parentales transmis lors de la cérémonie du mariage : Ils pourvoient à l’éducation des enfants, notamment à la citoyenneté, et préparent leur avenir. Elle donne lieu pour une filiation de deux membres à la remise du deuxième livret de famille au deuxième membre. Elle permet à la mairie de présenter ses politiques pour la jeune enfance et la jeune parentalité.
- Déployer le parrainage civil (à partir du rite existant de baptême civil), notamment pour que les parrains ou marraines puissent éventuellement pallier pour des enfants mineurs les conséquences de l’éloignement d’un parent suite aux multiplications de séparations. Il doit s’agir d’un engagement des parrains/marraines. Ce parrainage civil est compatible avec tout parrainage religieux.
Ces propositions concernent les Mairies pour leur mise en œuvre.
Quant aux rites de citoyenneté et de naturalisation
Au regard des évolutions des migrations, face à l’absentéisme aux « Cérémonie d’accueil dans la citoyenneté française » (naturalisation) » et aux « Cérémonie de citoyenneté » (remise des cartes électorales) » et face aux problèmes liés à la reconnaissance « automatique et immédiate » de nouveaux français par acquisition de la nationalité française, trois ensembles d’actions sont proposés :
- Amendements des cérémonies de citoyenneté et de naturalisation, Ceci comprend en particulier la proposition de cérémonies de naturalisation spécifiques pour les mineurs nés en France de parents étrangers, en effet, ils deviennent enfants français avec des parents restant étrangers et ayant le devoir de les préparer à la citoyenneté française.
- Révisions des contenus de ces cérémonies. Ceci au bénéfice de la citoyenneté et des valeurs de la République.
- QUI SUIS-JE ? Dans le but de la reconnaissance immédiate des nouveaux français et par les instances étatiques et dans leur milieu scolaire ou de travail.
Ces propositions concernent les Préfectures et les Mairies pour leur mise en œuvre.
Quant au champ de l’enseignement, de la co-éducation
Deux actions sont proposées :
- Instaurer un cérémonie républicaine de rentrée scolaire, de CM1 à la troisième, pour rappel de l’instruction gratuite obligatoire, pour rappel des valeurs de citoyenneté et au bénéfice des relations parents-enseignants,
- Développer une formation au Caractère laïque de la République et à l’enseignement du fait religieux au temps présent, pour faire connaître les convergences et progresser dans le respect des exigences de citoyenneté au sein d’une République laïque ; dans un premier temps sous forme d’interventions en établissement, en attendant qu’une telle formation devienne une discipline reconnue, avec des horaires spécifiques et des enseignants dédiés, ce qui n’est pas la cas actuellement dans les établissements publiques pour la formation au fait religieux.
Ces propositions concernent les établissements publiques et privés sous contrat pour leur mise en œuvre.