La voie étant ouverte pour des actions crédibles pour réduire les refus de la République, la démarche du CLUB-ECEF consiste, par les actions à venir, à faire connaître cette convergence pour progresser dans l’appropriation personnelle des valeurs de la République, en s’appuyant sur des occasions où on les évoque, les défend, les promeut… tant pour la République que pour les religions.
Comme il est reconnu que, depuis l’origine de l’humanité, les rites comme les fêtes, par leur caractère répétitif, ont toujours été essentiels pour faire société, ces occasions sont prioritairement des journées et fêtes civiles, des fêtes religieuses, des rites civils et des rites religieux.
C’est aussi dans le champ de l’éducation par les enseignants et parents, et dans celui de la communication et des médias que ces convergences nous semblent devoir être mises en valeur à chaque occasion.
La réflexion sur les fêtes et rites ne pouvant se contenter d’analyser le temps présent, nous nous sommes interrogés sur la pertinence de chacun de ces vecteurs face aux évolutions passées de la société au cours des 50 dernières années.
On a ainsi relevé pour les « rites de passages » que :
- la division par deux du nombre de mariages civils (par cinq pour les mariages religieux), la multiplication des unions libres et le développement des PACS ont réduit la diffusion dans la société des valeurs portées par les rites correspondants.
- l’augmentation du nombre de divorces et autres modalités de séparation des couples nuit grandement à l’efficacité de la co-éducation par les parents.
On a aussi relevé que les migrations, même si leur croissance effective en est limitée, avec l’évolution de leurs origines, exigent sur le plan des rites de nationalité et de citoyenneté une attention plus grande.
Quant à la co-éducation, on a relevé que la distanciation grandissante entre enseignants et parents, nuit également à son efficacité.