CLUB-ECEF, association instituée en 2016, quelle signification de ce LOGO ?
Instituée à partir d’un groupe de citoyens de divers patrimoines propres tant sur le plan sociétal, que professionnel, de religions, d’origine… préoccupés par ce que nous montre la société française : des refus de l’autre, des discriminations et des replis identitaires voire des séparatismes, des discours de haine, des actes de haine, de morts, son LOGO est en deux parties.
La première « CLUB », ce sont les fondamentaux de la République française et de la société :
– C pour Citoyenneté construite à partir de la DDHC, (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen) et des constitutions successives
– L pour Laïcité ou plutôt le caractère laïque de la République construit à partir de la DDHC jusqu’à la séparation de l’Eglise et de l’Etat et inscrit dans la constitution depuis 1946
– UB pour Union de nos Bases, c’est-à-dire ce qu’il y a de convergence des valeurs que les religions suggèrent à leurs croyants, pour la relation à l’autre, avec celles définies pour la République.
La seconde ECEF, c’est la réponse attendue de ces fondamentaux pour la société française, à savoir l’engagement citoyen de chacun et donc l’acceptation de la République et l’engagement fraternel du plus grand nombre envers l’autre qu’il soit proche ou considéré comme lointain.
Il reste le trait d’union « – » entre les deux, c’est le chemin que le CLUB-ECEF veut contribuer à construire, reconstruire pour que régressent, disparaissent les refus de la République constatés. lesquels sont en contradiction avec ces fondamentaux.
DERNIERES ACTUALITES
NOS FONDAMENTAUX
Citoyenneté :
Français, j’acquière la citoyenneté pleine et entière à la majorité avec les droits civiques dont le droit de vote. Auparavant, citoyen en devenir, je bénéficie de la co-éducation parents et enseignants pour me préparer à cette citoyenneté.
Citoyen, j’adhère aux valeurs de la République, telles qu’elles ressortent de ses textes fondamentaux, notamment DDHC et ses constitutions et je les respecte. La République protège le citoyen français en France et où qu’il soit dans le monde.
Citoyen, je n’oublie pas mes devoirs envers la République, que la constitution de 1848 définissait comme suit : aimer la patrie, servir la République, la défendre, concourir au bien-être commun, précurseur du bien commun au temps présent.
Laïcité :
Laïcité ou plutôt le caractère laïque de la République que les constitutions françaises proclament depuis 1946. En tant que citoyen je bénéficie de la liberté de conscience (opinions, mêmes religieuses) et de la liberté d’expression dont le droit de manifester mes convictions dans le respect de l’ordre public. Avec l’égalité inscrite dans les valeurs de la République, ce caractère laïque de la République implique une réciprocité et me demande, moi citoyen, d’accepter pour tout autre la même liberté de conscience et de manifestation. On peut traduire ceci par comportement laïque du Citoyen, d’une part, envers l’autre, d’autre part, envers les instances d’autorité de la Nation. Pour ces dernières, le caractère indivisible de la République, implique aucun engagement du citoyen dans des instances intermédiaire ou séparatiste d’autorité sur le citoyen.
Union de nos Bases :
Citoyenneté, le citoyen adhère aux valeurs de la République qui définissent la relation à l’autre. Par le caractère laïque, le citoyen a la liberté de croyance, et de manifestation de sa religion, dont pour ce qu’elle lui suggère pour la relation à l’autre. L’Union de nos Bases, c’est ce qu’il y a de convergence entre ce que définit la République et ce que suggèrent les religions. Ceci, d’une part en fonction des convergences dès l’origine de la République et de chacune des religions, d’autre part en fonction des évolutions qui ont suivi notamment par l’enrichissement de la cohabitation République/religions que le caractère laïque a rendu possible.
Il ne s’agit aucunement d’un syncrétisme, du fait que la laïcité n’est pas une spiritualité mais un caractère et un comportement, tous les deux laïques.
Engagement Citoyen :
Citoyen, il me revient de respecter, manifester les valeurs de la République. Il me revient aussi de les transcender, par exemple en droit civique de passer du droit de vote au devoir de voter et de par l’égalité de tout citoyen, de respecter ces mêmes droits de l’autre.
Citoyen, j’ai le devoir de promouvoir, de transmettre ces valeurs et notamment, d’y faire adhérer mes enfants en tant qu’acteur majeur du cheminement vers la citoyenneté au sein de la co-éducation. J’ai le même devoir envers ceux pour lesquels je prends une responsabilité d’éducation, de comportement.
J’ai aussi le devoir de faire respecter ces valeurs et de les défendre en toutes les circonstances qui me le permettent.
Engagement Fraternel :
La solidarité garantie par le caractère social de la République, si elle s’impose par les lois économiques, à chacun selon ses moyens « citoyen j’apporte de ce que j’ai » ne suffit pas à faire société avec tout autre citoyen. Citoyen, je dois apporter à l’autre « de ce que je suis », c’est ma fraternité. Je le dois à mes proches et à ceux envers lesquels je me suis engagé. Je le dois aux moins proches, notamment ceux soumis à des contraintes non fondées, comme le fit la République par sa Constitution de 1946 en accordant le droit d’asile à tout Homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté. Ceci s’applique en particulier pour le respect du comportement non discriminatoire comprenant le comportement laïque que doit avoir tout citoyen envers l’autre.